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SUJET : [RP] Journal de Tony Raynolds, nom de code "Drimix"

[RP] Journal de Tony Raynolds, nom de code "Drimix" il y a 6 mois 1 semaine #1

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Journal de Tony Raynolds



Chapitre 1: Qui suis-je?

Voici la première entrée de mon journal personnel, parce qu’il y a une certitude, c'est que je ne rentrerais pas au pays pour raconter moi même ce que j'ai vu, ou ce qui c'est passé sur Auraxis.

A l'heure ou vous lisez ces mots, je suis encore sur le front, quelque part sur l'un des continents pour contenir l'invasion des clans barbares ennemis de notre jeune nation.

Je m’appelle Tony Raynolds, j'ai 23 ans, je vivais sur terre avant de m'engager, j'ai une femme, mais a l'heure ou j'écris ces mots, je n'ai de souvenir d'elle que la photo que j'ai collé a l’intérieur de mon casque. J'espère ne pas avoir d'enfants, quel mauvais père je serais de les avoir laissé pour aller mourir pour la cause, ya t'il réellement une cause plus noble que celle de vivre pour sa famille? Mais je ne me souviens de rien sur terre...

Je suis rentré a l'école de guerre du nouveau conglomérat des mon passage à la majorité, 5 ans de formation avec excellents résultats, mais quand l'on donne le meilleur de soi même pour ce genre de chose, on apprends aussi à imaginer l'enfer dans le quel on va se jeter, et cela m'a fait très peur.

Mon accréditation de major de promotion ma permis de faire des veux quand à l’unité que j'allais rejoindre, sans garantie d'être accepté, bien évidemment.
Parmi la liste incroyablement longue des unités avec des places libres, l'une d'entre elle a attiré mon intention, la Section Polyvalente d'Avant Garde (SPAG) X1008 , cette unité connue d'entre toutes est l'une des affiches de propagande du nouveau conglomérat, sa victoire lors de la contre offensive d'Indar, lui a valu le surnom des « Scorpions du desert ». On dit d'eux que ce sont les meilleurs, que les balles rebondissent sur la peau de leur soldats, que le ronflement des unités de blindés suffisait à faire reculer leur ennemis, et que leurs appareils aériens sont si nombreux que la lumière du soleil ne perce plus lorsqu'ils sont en vol...

C'est avec eux que j'ai voulu aller au front, pour me battre, mais je sais que nos ennemis sont forts, qu'ils n'hésitent pas, et qu'ils ne fléchissent que très rarement, dans ces conditions, la seule chose qui me permet d'y croire, et la certitude d'avoir choisi le camps de la liberté.

A mon arrivée dans l'unité, j'ai fait la connaissance des autres nouvelles recrues, on était loin de l'autorité militaire des divisions d'instruction, ici, on était libres, la seule règle, c'était d’être là avec et pour l'unité.
Je suis rentré chez les scorpions en même temps qu'une femme, je ne connais pas son nom, et elle ne l'a donné à personne, sur la bande patronymique de son plastron, on pouvait lire « VielleCrevette » , un pseudonyme original qu'elle m'a expliqué en ces termes « A quoi bon, ici on ne nous appelle pas par notre nom, on est la bleusaille, et ils nous donnent des pseudo, quand à l'ennemi, si je le tue, la satisfaction de savoir que je suis la dernière chose qu'il a vu me suffit, si je tombe, ils n'aurons pas mon nom, pour eux je serais un fantôme », j'ai rapidement adopté la philosophie de cette femme, personne ne connais son nom, et tout le monde s'en fou, elle couvre notre derrière, et on couvre le sien, c'est tout ce qui compte.

Quand à moi on m'a appelé « Le bleu » dans les débuts, avant la première mission, classique, c'est dans le Galaxy qui nous a conduit sur le front que l'on m'a appelé ainsi pour la première foi, mais cela n'a pas duré longtemps...


modération : pour plus de clarté, découpage du sujet pour n'avoir que les récits RP. Par ici pour les commentaires.
"Aimez ceux que vous commandez, mais sais leur dire" - Antoine de Saint Exupéry.

"Par le pouvoir de la vérité, j'ai de mon vivant conquit l'univers" - Faust.
Dernière édition: il y a 6 mois 1 semaine par ZFiRE.
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[RP] Journal de Tony Raynolds, nom de code "Drimix" il y a 6 mois 1 semaine #2

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Chapitre 2: Drimix, l'as de pique.

Au fur et et à mesure que nous avancions vers le front, les conversations laissaient place au silence, comme si plus personne, qu'il soit vétéran ou bleu, n'avait quoi que ce soit à dire, plus de questions a poser, plus de blagues sur nous les nouveaux, on attendais... simplement... jusqu'à ce que le souffle des projectiles explosant a proximité du Galaxy ne commence à nous secouer dans nos sièges, nous ne sommes plus qu'a quelques kilomètres de notre objectif...

Lorsque le pilote a entamé la descente verticale, le changement de position des ailes nous a permis de voir en contre bas... et... je ne peut pas décrire ce que l'on ressent lorsque l'on découvre les finalités de la guerre, qui sont le feu, l'horreur... le sang.
Plus le sol s'approchait, plus cette sensation étrange dans mon cœur c'est amplifié, je n'en connais pas la nature, étais-ce le courage? Ou la peur? J'ai du faire avec...jusqu’à ce que le grondement des réacteurs de l'appareil finissent par laisser la place a une secousse annonçant que l’appareil c'était posé, sur la zone de débarquement, légèrement éloignée de la zone de feu.

La porte arrière, sur le point de s'ouvrir, annonçait mon entrée en guerre, je savais ce que cela impliquait, un dernier regard vers Crevette, sans un mot ni d'elle ni de moi, mais ça en disait long sur notre ressenti à tout les deux.
La porte ouverte, nous basculons sur la soute latérale et l'on nous assigne les rôles, mon tour venu, je me voit attribuer le rôle de médecin de combat pour la mission, en effet l'école de guerre nous enseigne les 5 aspects du protocole de guerre, afin que l'on soit prêt a endosser n importe quel rôle à la bataille.

A peine le temps d'enfiler mon paquetage que,dans mon casque, un bip annonce une transmission radio : « Ok les gars, ils veulent venir gratter du terrain, je veux que la dernière chose qu'il ressentent avant de battre en retraite soit la douleur de vos rangers dans leur petit culs tout rouges, bien compris? Ok les bleus, collez moi au cul, alpha, direction point vert on va prendre ce bâtiment et le tenir ! ». Le chef, « ZFire », avait donné ses ordres...
Nous avons alors commencé une course vers notre objectif, les balles de l'ennemi sifflaient partout autour de nous, nous devions bouger rapidement, afin que l'artillerie ennemie n'ai pas le temps de nous aligner, mais les positions de l'ennemi étaient très bien établies, et nous avons essuyé un feu nourri à une centaine de mètres de notre objectif.

Incapable d'avancer d'avantage, nous n'avons pas eu d'autre choix que de nous mettre a couvert derrière un petit massif rocheux, à peine de quoi se cacher à hauteur d'homme.
Dans cette faible fourchette de sécurité précaire, je me suis tourné vers mes camarades, certains d'entre eux manquaient a l'appel, d'autres étaient touchés, nous étions réellement dans une situation critique, isolés et sans soutien d'une unité lourde, nous étions destinés à finir en charpie.

D'un coup, le chef ZFiRE se lève, et pousse un cri empli de rage, passe par dessus les rochers, et charge de nouveaux, derrière moi j’entends, « Je vois BRAVO sur notre flanc droit, ils on percé, les blindés ennemis convergent sur notre position, il faut bouger !!! »

L'escouade se cale derrière le chef et charge à nouveau, moi je suis resté en arrière pour soigner les blessés, c'était mon rôle. Alors que je tentais de contenir une hémorragie à la jambe de Fenrhil, touché par une balle, j’entends à la radio « ALPHA,BOUGEZ DE LA, L'ARTILLERIE FAIT FEUX SUR VOUS!!! », et là, un obus venu s'écraser tout près de moi et m'a projeté dans une crevasse à plusieurs dizaine de mètres...

Ma combinaison à fait son office, je n'était pas blessé, mais gravement étourdi, incapable du moindre mouvement,condamné a rester au fond de cet abîme,soudain j'ai aperçu une silhouette, totalement noire, floue, s'approcher de moi, je n'était pas capable de réaliser qui c'était, encore embrouillé par l'explosion... la silhouette m'a regardé droit dans les yeux jusqu'à ce que je reprenne mes esprits, dans son regard, j'ai senti quelque chose de vraiment étrange, on aurait dit qu'il me connaissait, mais je n'avais jamais vu cet homme,pourtant, la seule chose qu'il a fait, c'est m'agripper au col, me regarder droit dans les yeux, puis il a saisi une carte qu'il avait accrochée sur bras, il la posa a l’intérieur de la boucle centrale de ma combinaison. et je le vit disparaître grâce au déflecteurs de sa combinaison qui l'on rendu totalement invisible.
J'ai jeté un œil rapide à la carte,alors que je sentait que j'allais perdre connaissance,c'était un As de pique, sur lesquels se trouvait inscrit le nom « Drimald Félix ». J'ai perdu connaissance après avoir prononcé ce nom.

Plusieurs heures plus tard, une pique est venu me récupérer au fond de cette crevasse, j'ai repris connaissance à l’intérieur même du bâtiment que l'escouade Alpha devait capturer, nous avions réussi a capturer l'installation cible.

J'ai repris le travail pour aider mes camarades à sécuriser la position, et alors que nous ramassions des restes d'un blindé ennemi afin de construire une barricade, le reflet d'un objet très lumineux au bord d'une falaise qui surplombe la base m'a interpellé.

Avec Crevette, on s'y est rendu pour voir ce que c'était, sur les lieux, un fusil de précision, dont la lunette était sûrement la source du reflet, et en dessous une carte déchirée, un As de pique, identique à celui que j'avais dans ma poche, mais , cette foi ci, seul quelques brides du nom était visibles: « Drim... ix ».
Crevette a bien entendu compris que cette carte avait une signification pour moi, mais je n'ai pas osé lui dire la vérité.

Si l'occasion m'en est donnée, je chercherais à savoir qui cest cet homme qui m'a laissé la vie, mais au retour, le chef ZFiRE, est venu me voir et m'a dit « Content de vous revoir le bleu, je vous félicite pour votre rôle dans cette bataille, vous avez sauvé la vie à de nombreux soldats lors de la charge, vous n’êtes plus vraiment un bleu maintenant, alors va falloir vous trouvez un pseudo, vous avez une préférence? »
Silencieux, j'ai tendu la carte déchirée a mon interlocuteur qui rétorqua « Drim...ix? Hmmm sa sonne bien, Drimix, l'as de pique, haha, si tu te fais pas bizuter avec ça... »

A partir de ce moment, plus personne ne m’appela « Le bleu », j’étais, et je suis toujours « Drimix, l'as de pique », ou Drimix tout court,mais, d'aucun n'a remis en doute ma place au sein du groupe depuis ce jour, Fenrhil,pour me remercier de l'avoir secouru,m'a peint un as de pique sur les épaules, et sur le torse, qui fais désormais parti de moi....

Euphoriques a l'idée de la victoires que nous avons infligé a l'ennemi, nous nous sommes retirés pour laisser la place à la relève, qui devait contenir la contre offensive, en quartier libres à la base principale du conglomérat sur le continent, nous avons regardés l'obscurité de la nuit tomber, j'ai pu retirer mon casque, et observer la photo de Talia pendant plusieurs heures, jusqu'à ce qu'en pleine nuit, la réalité de la situation sur Auraxis ne vienne nous contraindre à repartir en guerre...
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Chapitre 3: Sommes nous seuls parmi tant d'autres, ou tant d'autres qui sont seuls?

"Les hommes sont obsédés par l'immensité de l’éternité, c'est pourquoi il subsiste des questions: Le récit de nos actes se racontera-t-il au travers des siècles, se demanderont-ils qui nous étions? Si nous avons combattu avec courage, et aimé avec ardeur..."

La nuit tombe, le temps passe, c'est inéluctable, mais, dieu seul, s'il existe, sait Ô combien j'aurais souhaité qu'il s’arrête cette nuit...
Le haut commandement préparait notre nouvelle mission, nous le savions, et nous étions dans l'attente, regard régulier sur l'heure, de l'ordre de déploiement. Cet état de stase dans la base était assez suffocante pour nous faire perdre notre sang froid à tous, et c'est dans l'isolement que j'ai trouvé de quoi me rassurer. Sans avoir assez de temps pour dormir, mais assez pour réfléchir... qui est cet homme à qui je doit la vie? Pourquoi ais-je bénéficier d'une telle intervention de la providence, quand d'autres sont tombés, c'est juste ça?
Evanhs est venu me chercher, afin que je rejoigne le groupe , je me lève, et observe une dernière foi l'immensité de terre dans la quel j'allais bientôt me jetter à nouveau...

J'arrive enfin dans les quartiers de la Section Polyvalente d'Avant Garde X1008, on se demande à ce moment, qu'ont-ils fait avant ma venue pour bénéficier d'un tel confort? Et je me demande humblement, pourquoi moi j'en profite, alors que d'autres sont encore dans des cantonnements précaires...

Evanhs m'a fait signe, pour que je m'installe à la table, à ma droite, Crevette semblait déjà avoir consommé généreusement quelques verres, et passait son temps a repousser habilement les avances de quelques séducteurs, ce qui n'a pas manqué de me laisser esquisser un petit sourire.
En face de moi, une autre femme, Carmen, savourait un bon repas, elle semble ne pas se soucier de la présence des autres, je me demande si je pourrais un jour parler avec elle.
Je laisse l'ambiance s'infiltrer en moi, et pendant un temps, j'oublie un peu la réalité, mais c'est en observant ces hommes et femmes que l'on réalise qui ils sont, je n'avais plus a regarder les affiches de propagande pour les voir, ils étaient là, je faisait parti d'eux.

Et c'est d’ailleurs ça qui m'a le plus surpris, l'on pourrait croire qu'ils sont les soldats les plus brutaux du conglomérat, mais lorsque je les observes, j'en voi qui baissent les yeux, absorbés par des pensées soudaines, des souvenirs de moments difficiles vécus au front, aucun ne semble dégager une quelconque fierté à faire cela, certains s'excusent même auprès de leur propres âmes, d'être astreint a prendre part à ce carnage.

Je comprends maintenant que ce que l'on dit d'eux afin d'attirer de nouvelle recrue, n'est qu'une propagande de crieur des rues,ils ne sont pas les meilleurs parce qu’ils sont forts, ils sont les meilleurs parce qu’ils sont nobles.

Ce soir là, j'avais appris une leçon d'humilité que seul ceux qui on connu le front peuvent connaitre, et ce, en seulement quelques coups d’œils envers mes camarades, dans cette salle toute en longueur meublée d'une longue table, ou nous avons tous partagé.D'un hochement de tête, je remerciais Evanhs de ne pas m'avoir laissé m'isoler.

Malheureusement, l'alarme à retentit au moment ou nous étions tous assis à table, nous nous sommes tournés vers l’écran holographique, qui nous montre les images des assaillants Vanu, qui on perc nos lignes de défense , et attaquent par l'ouest.
Dans un silence presque mortuaire, nous nous sommes astreint à quitter la salle, je prend mon paquetage, et StiVX me tends un objet non-sans signification pour moi...


Voilà ce qu'ils sont, mes camarades, mes frères, des justes au service d'une cause, nous savons tous ce que les idéaux représentent pour les hommes, mais moi, je n'oublierais jamais les hommes, et ce qu'ils on représenté pour moi.
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